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Bonus : Le Chant des Voiles… pour les Nuls !

— Oulala Tiphs, attends, ton histoire devient trop compliquée là, j'y comprends plus rien ! Explique-moi, je suis perdue, il se passe quoi ? C'était pas des pirates en fait ? Et là, c'est des pirates ? Toujours pas ? Alors c'est quand, les pirates, on en peut presque plus d'attendre !
— Attends, petit scarabée, tata Tiphs va t'expliquer.
— Vous êtes bêtes, tous. Je suis un peu l'héroïne de l'histoire, c'est à moi de vous raconter tout ça !
— Vos gueules, c'est moi que j'vais l'faire. Voici donc...

 
 

Le Chant des Voiles... POUR LES NULS !
Une vision simpliste, décalée et satirique de l'histoire

 

Il était une fois, dans une Angleterre pas trop Anglaise quand même – parce qu'à cette période historique, c'était une reine, déjà, also le décret il tient pas debout, also also si le roi avait eu une fille il aurait juste eu à faire fermer leurs mouilles aux paysans à coups d'épées dans le bide pour la faire gouverner après lui, c'est donc "uchronie" le terme qu'on utilise quand on n'a pas envie de faire 5min de recherches sur Wikipédia ? – DONC, il était une fois en Angleterre une jeune fille blonde qui servait des pintes à la taverne.
Dans le genre méga belle, méga bonne, intelligente et bien roulée avec des yeux à tomber, on ne faisait pas mieux. Normal, c'est l'héroïne de l'histoire, et un boudin, ça l'aurait grave pas fait.
Pour parfaire la panoplie de l'héroïne jamais vue, cette fille a un nom original, histoire de se démarquer encore plus (car la chatoyance de sa chevelure ne suffit pas), un rêve dévorant d'aventure (en même temps, nettoyer les vomis de vieux mecs Blancs incapables de se tenir,
 ça va 5 min), un tempérament de feu et une détermination à toute épreuve. Bonjour le cliché ambulant, il ne manquerait plus qu'elle sache se battre, tiens.
 
On a le droit à un début in media res, sans réelle situation initiale, sans fermier paumé au fin fond de l'Alagaësia pendant dix chapitres et sans rien de calme. Un bon point ? Hm. On débarque pile au moment où une grande expédition s'apprête à prendre la mer. Et pas une expédition de bébé, hein, attention. Une expédition secrète, financée par un scientifique mystérieux, pour une durée indéterminée. Ouuuh, tout ce mystère émoustillant.
Et parce que le destin fait quand même hyper bien les choses, le capitaine cherche justement des mousses supplémentaires ! Ah non pardon, pas des mousses, sinon ça serait trop dur à gérer, oulala, mais bien un mousse, donc. Ça a-lors. 
...
Mais attendez, c'était pas justement le rêve de Luka, ça ? De partir en mer ? Fiou, mais ces coïncidences, nom d'une moule ! Et pif paf pouf, après un coup de veine tellement indécent que l'autrice l'a sûrement tissé en scénarium, et un plaidoyer fort émouvant de deux lignes de la part de notre blonde rebelle, le capitaine est impressionné par son décolleté plong… EUH sa motivation débordante, se laisse convaincre et l'engage à bord.

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Tout ce mystère, c'était insoutenable.

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Le meme le plus rentable de cette page

Évidemment, ces deux-là s'entendent pas trop comme larrons en foire. Ils se chient à la gueule à longueur de temps (là encore, c'est d'une originalité folle). Princesse-Luka est outrée de devoir éplucher des patates, elle qui est si délicate et qui... était serveuse... c'est vrai que ça doit être vachement dégradant, comme glow down. Une minute de silence pour elle, s'il vous plaît.


A côté de ça, Axaden ne comprend pas comment cette grosse relou ose se plaindre alors que, quand même, elle a déjà la chance d'être là où elle voulait, qu'il la garde bien à l'abri du soleil et des organes génitaux de ses compagnons d'équipage. C'est vrai, merde quoi, elle sort d'où pour se plaindre ? De la taverne, oui, on sait, mais un ego pareil ça se façonne pas dans la bière ?? Si ??? Le capitaine l'a sortie de sa misère (ses mots, pas les miens)(dramaqueen va), elle est quand même vachement bien traitée – elle pourrait être en train de se chopper une insolation de la mort et des cloques aux doigts sur le pont, je le rappelle, et même si ça la fait rêver, on voit bien qu'elle est ignorante, la petite – et elle se plaint ?
Par tous les chicots pourris des marins !

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Par tous les quoi ?

Et allez que ces deux-là s'engueulent, et s'engueulent, et s'engueulent encore, que Luka s'engueule avec de grosses armoires à glace comme la bonne bourrique qu'elle est, qu'elle s'engueule avec Xadel, qu'elle se marave la gueule avec les deux mêmes armoires à glace, qu'elle... gagne... Attendez quoi ? 

ARBITRAGE VIDÉO !
Attendez, elle GAGNE ? Ah, ben en fait, elle sait aussi se battre.

AH

AH

AH

Tiphs, je te renie, sache-le. Signé : la voix dans ta tête qui te remémore tes moments les plus cringe quand tu essaies de dormir.
 
Chapitre 5 : tempête. 
Supa-BG se fait mettre au tapis par Canon #0012 qui était mal attaché, mais c'était sans compter sur Über-Luka qui vient à la rescousse et pousse de ses deux über-biscottos Supa-BG juuuuste à côté du point d'impact de Canon #0012.
Evidemment, über-Luka perd un peu de PV dans l'acti... hein, c'est pas un jeu vidéo ? Pardon, je reprends.
Donc, Luka sauve Axadeln. Quelle habile manœuvre, voici le tyran redevable envers elle ! Habile, Bill.
 
Que se passe-t-il ensuite ? Ils s'engueulent. (oh !) Ils se vannent. Luka entre en collision avec le commanditaire de l'expédition (ah, il arrive enfin, lui ?) puis est convoquée chez le capitaine pour la féliciter de son comportement pendant la tempête (hé mais, pourquoi elle et pas les autres ? Décidément, il a quoi avec elle, le capitaine ?)(ce gros fainéant de capitaine, d'ailleurs. On l'a pas trop vu jusque-là, ça se trouve il fait des sudoku dans sa cabine et on en sait rien)
Et puis... Oh, Luka et Xanaldex s'engueulent, mais pas trop non plus, parce que Nathanaël ramène sa fraise de géant pour leur annoncer qu'ils doivent se rendre à terre pour réparer le mât, qui est cassé.
 
Mais attention, ils ne se rendent pas n'importe où, nooooon. Alors que ce sont d'honnêtes explorateurs, ils se sentent obligés de passer par une île volcanique complètement fermée, à laquelle on ne peut accéder que par un passage étroit et très chiant, un endroit où ils vont croiser la pire racaille des océans, et ça ne semble… pas trop les inquiéter. Le but de leur expédition secrète court un peu des risques, mais c'est pas grave, c'est fun.
 
Cette ville tant attendue se révèle être un petit village bien coquet avec un marché, de jolies maisonnettes et tout, pas du tout dans le style insulaire de l'époque, et encore moins orienté contrebande. Entre nous, la géographie de l'île dans ce bouquin ne respecte même pas la géographie réelle, mais c'est une u-chro-nie on a dit.

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Coup de théâtre AGAIN ! Luka, qui ne pouvait jusque là pas y aller pour garder le navire avec son poto Nathy (à deux pour un gros bateau, c'est vrai qu'ils feront le poids, si on les attaque. Mais passoooons, encore une fois, sur les excentricités de l'autri... ah non, cette fois, il s'agit d'un fait réel. Bah, à l'époque le terme HPI n'existait pas, c'est ptet pour ça. Enfin, pour une fois que l'autrice respecte un peu la réalité, c'est dommage qu'elle choisisse une grosse connerie.) finit par pouvoir descendre à terre ! Pas trop tôt, sinon, on se serait grandement fait chier, à la regarder faire une fois de plus sa crise d'ado "moi j'ai faim alors je vais piquer dans la réserve, hihi <3" en plus, c'est pas comme si voler dans les réserves de nourriture était l'un des trucs les plus sévèrement punis, hein. Genre, de mort. You do you Luka.
 
Elle descend sur l'île, en oubliant malencontreusement de mettre sa robe, dis donc dis donc dis donc c'est pas bien tout ça, et se balade toute seule comme une grande. Limite en chantant tellement elle est kikinoute cette ville.
Et poum, Antoine qui se ramène. Magique. Pas trop attendu, c'est vrai, mais pas étonnant, quand on y pense. Il faut bien l'introduire, ce coco, alors pourquoi pas, là, hein ? Et non, pas là , bande de dégoûtants, vous avez l'esprit tordu c'est dingue. 

Tant qu'à faire, on aura qu'à dire qu'on s'en cogne complet qu'il soit le commanditaire de l'expédition, que ce soit le chef suprême, celui qui donne les sous-sous à la fin, et puis on aura qu'à lui parler comme à un chien, d'accord ? Non mais attendez, il bégaye, quoi ! Allons-y, we are family. We all love les grosses bully.
Luka y parvient très bien du reste, même si, par un miraculeux retournement de situation, Antoine Le Noble cesse de bégayer et devient taquin, comme... oh ben, presque comme Anaxeledx, mais en plus cringe. 
 


Il y aurait de quoi dire sur le reste de l'histoire, mais on va arrêter le massacre ici, je ne voudrais pas vous spoiler, voyez-vous.


En dépit de toutes les conneries racontées ici, j'adore cette histoire, et j'adore mes personnages. Ce texte est un exercice d'autodérision que j'avais réalisé à l'époque de Skyblog (et que j'ai un peu rafraîchi), quand on me prenait régulièrement pour cible car je ne "méritais pas d'être lue" et que je volais "le lectorat de personnes plus méritantes" (lol). Il m'a beaucoup aidée à passer outre ces remarques quotidiennes, et je vous invite, si vous manquez de confiance en vous, à tenter cet exercice d'auto-satire. C'est drôle, c'est libérateur, et ça n'empêche pas de continuer à aimer quelque chose.

Pause culture pour les plus flemmards des incultes : L'Endeavour, qui signifie "Entreprise" en français, est d'abord un trois mâts carré utilisé par James Cook lors de son premier voyage en 1768 avant d'être racheté par la Royal Navy. C'est un nom très apprécié des explorateurs et des scientifiques, puisqu'une navette spatiale de la NASA porte également ce nom, tout comme le navire de Lord Cutler Beckett dans Pirates des Caraïbes 3.
Fin de la pause culture, merci Wikipédia.
 
Oh mais quel joli bateau que cet Endeavour, que de rêves, que d'épopées à venir, oulala, et ce vent dans les cheveux, whoaaa, mais quelle est donc cette boule qui oppresse ma poitrine, serait-ce la liberté qui me grise ? Luka n'en revient pas, elle a réussi, et ce, sans avoir à montrer ses seins ! C'est bien la première fois.
 


Mais bon, ce rêve bleu s'altère très vite puisque le gigantesque Nathanaël, qui en plus d'être assez moyen physiquement parlant, la présente à l'être le plus inattendu du monde : THE TYRAN OF THE STORY.
Comme tout bon tyran, il a un nom qui croque sous la dent, à savoir Axel Blackwood (notez que ça sonne presque aussi bien que KSXADEN RIORRRRSSSON) , des yeux pénétrants que personne n'arrive à regarder en face, il est tellement charismatique que même Chuck Norris mouillerait son froc, il est beau, grand, avec des épaules de malaaaaade, des cicatrices sexy t'as peur, et, bien sûr, c'est un salaud fini.
Ça va, pas trop dur, ça suit ? Non parce qu'une originalité pareille, y a de quoi se perdre en route, soyez prudent.e.s.
 
Bon.
Donc, pour l'instant, Le Chant des Voiles, c'est une espèce d'influenceuse taverne qui a voulu monter sur un bateau pour créer un nouveau type de contenu dans sa tête, et qui a réussi par la force du Saint Scénario, et qui rencontre un beau gosse ténébreux et tyrannique.
Ah, attendez. On me dit dans l'oreillette qu'une formidable pirouette a été réalisée, brisant le record du monde d'originalité, puisque ce beau mâle virilement viril est en fait le grand ancêtre de Philippe Etchebest. Un cuistot, quoi. Pardon, mais malgré tout mon amour pour la bouffe (pas celle des bateaux)(ni des avions, ew), et tout mon respect pour les chauves (sauf s'ils sont Eric Ciotti), c'est pas exactement exactement ce qu'on attendait d'un love interest. Mais OK, why not, l'autrice tente de nous embobiner en le recalant à un rôle moyen fancy (on rappellera que sur ce type de bateau c'est pas du gastro qu'on sert, c'est plutôt LA gastro, eh, ahah.) Mais attendons de voir.
 

…Oh ?

Oooh, mais devinez donc sous les ordres de qui Luka travaille ?
CEUX D'AXEL-XADEN. Oh mais, mais oh mais ooooh ça alooooooors, les bras m'en tombent, c'était tellement pas attenduuuuuuu ! Ah, attendez, je vais aller faire un tour pour m'en remettre.

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